Après 20 ans en tant que professeur des écoles, fonctionnaire à l’éducation nationale j’ai subi une agression de la part d’un parent d’élève ayant engendré un syndrome de stress post traumatique. J’ai eu un mal fou à faire reconnaitre l’agression en accident de service, l’administration au lieu de m’accompagner et de me soutenir a contribué à ce que ma pathologie devienne chronique de, par son manque de bonne foi et le traitement qu’elle m’a fait endurer (expertises multiples, pertes de salaire par passage à mi traitement pendant des longues périodes, passages multiples en commission de réformes , consolidation sans proposition d’un travail adapté à la pathologie que j’avais développé dans l’exercice de mon travail, à nouveau passage à demi traitement, violation du secret médical,…) . Une lutte acharnée m’a permis de faire reconnaitre ma pathologie en accident du travail, avec 12% d’ATI suite à une incapacité permanente partielle de 12% et de me reclasser dans un domaine compatible avec ma nouvelle situation. Je suis devenue professeur documentaliste et donc professeur certifiée dans le second degré. Toutefois, la lutte que j’ai dû affronté a aggravé mes séquelles qui ont progressé à 18%. Je suis actuellement en arrêt maladie parce que mes missions de professeur documentaliste ne sont pas prises en compte par ma hiérarchie qui préfère utiliser mon temps et mon lieu de travail comme une succursale de la permanence au lieu de me permettre d’exerce les missions de professeur documentaliste pour lesquelles j’ai été formée et qui me correspondaient à mes besoins de santé. De plus, en changeant de corps, l’administration a « omis » de prendre en considération mon ancienneté de service, et donc la revalorisation salariale concomitante ce qui engendre encore des démarches épuisantes pour faire valoir mes droits.