Femme de 57 ans, professeure en college public, résidente dans le Loir et Cher (41) , divorcée, 3 enfants adultes, porteuse d’une rétinite pigmentaire avancée et d’un glaucome débutant. Se déplace avec canne d’aveugle et lunettes filtrantes.
Manque d’offre de transports dédiés en milieu rural et villes petites et moyennes. Aménagements piétons peu commodes ( rues pavées, manque de feux sonores, disparition des bandes de vigilance lors des rénovations, travaux non signalés pour malvoyants )
Inaccessibilite numérique des sites, y compris officiels.
Priorité aux personnes handicapées munies de cartes mobilité inclusion rarement respectée dans les transports et commerces. (Même lorsqu’une caisse est estampillé « handicapés « )
Formulaires fastidieux et peu adaptés au handicap visuel, règles opaques, temps de traitement long des dossiers. Refus de demande parfois incompréhensibles , manque de connaissances précises des commissions sur les pathologies ( un généraliste juge 1 dossier ophtalmo). Besoin de l’avis d’un généraliste + 1 spécialiste (au minimum) dans la constitution d’1 dossier. Pourquoi ? Le spécialiste sait ce qu’il dit ! ( oblige à multiplier les rdv. Impossible dans les déserts médicaux), surtout que les certificats ne sont valables que quelques mois !
Faible formation sur la prise en charge du handicap parmi le personnel, en particulier de direction
Dans l’éducation Nationale, les aménagement de postes ne sont que des préconisations dont la mise en place n’est pas obligatoire et qui peuvent être refusées par un principal / proviseur et adjoint pour raison de service. Le handicap n’est pas toujours pris en compte dans l’emploi du temps ( trop d’heures à la suite malgré fatigabilité). Les handicapés sont souvent oubliés dans les directives et décrets ( cas particuliers jamais évoqués). droits à la retraite obscurs et non alignés sur le secteur privé.