73 ans, déficient visuel depuis 10 ans, président du comité Valentin Hauy de l’ Aisne, accompagnement pour l’autonomie, l’inclusion des personnes aveugles ou malvoyantes
La question d’accessibilité nous concernant est le plus souvent oubliée….alors que sans la vue, nous sommes aussi « PMR » ! LE PLUS HANDICAPANT A CE JOUR CONCERNE L’ACCESSIBILITE NUMERIQUE
facilité depuis que l’on prend en compte un bilan ophtalmo integrant la perte de champ visuel, reste la barrière des 60 ans dans la loi de 2005 ! Si le handicap est constaté après l’age de 60 ans, il n’y a plus accès à la PCH, il faut se tourner vers l’ APA et il n’y a plus aucun financement pour les matériels spécialisés nous concernant !
La MDPH de l’ Aisne affiche un fonctionnement satisfaisant, il faut appliquer la réforme de 2015 et en faire une maison pour l’autonomie ! c’est affaire de réorganisation locale et changement d’état d’esprit, pas besoin de refaire des lois !
Les personnels de ces structures sont souvent démunis ou malhabiles avec le public malvoyant ou aveugle. Mais partout ou notre association s’est fait connaitre , un accueil attentif et bienveillant a permis d’améliorer l’accueil. RESTE LA BARRIERE DES APPELS TEL QUI VOUS DIRIGENT VERS UN SITE INTERNET !!! souvent peu accessible même avec nos logiciels de vocalisation
NE TOUCHEZ PLUS A LA LOI ! le’s dispositifs en place sont suffisants et adaptés ! il faut tout faire pour maintenir au meilleur niveau l’enseignement du Braille dans les écoles « pôle deficience visuelle ». Il faut se donner les moyens de fidéliser les Profs et AVSH spécialisés, et travailler les esprits sur l’interêt de l’inclusion, même si elle a forcément ses limites. La démarche d’inclusion fait encore l’objet d’un frein dogmatique chez certains enseignants ! La loi ne peut modifier les esprits et les Directions d’établissement n’ont guère de pouvoir « hierarchiques » pour agir sur certaines attitudes qui confèrent à l’ humiliation des élèves.
Là encore ne touchez à rien, les textes actuels suffisent..c’est sur leur application qu’il faut agir ! CAP EMPLOI, AGEFHIP….et dispositifs de soutien tout existe, reste encore à convaincre les employeurs que l’emploi d’un handicapé n’est pas un surcout…et certaines personnes que l’on peut être encore employable avec son handicap. Il faut encore dans ce domaine travailer sur les mentalités plutôt que venir encore provoquer une charge administrative dissuasive en modifiant les textes
Les aides aux aidants: compensation de perte de revenu, retraite …etc devraient être systématiquement associées à un contact avec une association spécialisée comme la notre . Il faut former les aidants à redonner à leur proche la meilleure autonomie, c’est la meilleure façon de les soulager. Reste à maintenir au meilleur niveau les plateformes de répit qui resteront nécessaires surtout lorsque la cécité s’joute à d’autres troubles associés, comme les TSA ou autres troubles neurologiques ou moteurs.
LA PRIORITE LEGISLATIVE EST DE FAIRE SAUTER LA BARRIERE DES 60 ANS ! Unaveugle reconnu comme tel après cet âge n’est plus considéré comme handicapé mais comme personne agée ! l’ A.P.A. lui accordera quelques heures d’AVS administrative pour lui lire son courrier !! là ou la PCH lui aurait permis de financer une machine à lire ! C’est la peur de l’impact budgétaire qui a dissuadé les gouvernements successifs de promulgué les décrets d’application d’un amendement de 2010 qui levait cette clause.
Cette crainte budgétaire est légitime mais je suis convaincu de pouvoir la compenser par une réorganisation de la PCH qui est parfois trop généreuse et dispendieuse..j’ai émis une proposition au Conseil Départemental de l’ Aisne pour accompagner une expérience dans ce domaine afin d’améliorer le dispositif à budget et effectif constant