Je suis le père d’une jeune fille née grande prématurée le 29 mars 2013, elle est est IMC, reconnue invalide à plus de 80 %, en fauteuil roulant depuis l’âge de 5 ans, elle est scolarisée en milieu ordinaire en classe de 6eme, elle bénéficie d’un accompagnement AESH sur l’ensemble du temps scolaire ainsi que sur le périscolaire.
Gros point noir, les lieux devant accueillir du public, principalement les commerces en centre-ville même lorsque ceux ci ont été refait à neuf, plateaux piétonniers, facilité des préfectures et des mairies à octroyer des dérogations à tout bout de champ. Résultat : la discrimination la mieux tolérée par le corps social, et impossibilité de faire son shopping ou accès à la culture exemple du musée d’histoire naturelle d’Angers ou du musées des Beaux arts d’Agen, deux villes où nous avons vécu avec ma petite famille…
L’impression d’essuyer les plâtres à chaque fois, et suspicion de fraude des personnes handicapées et de leur proches dans le simple recours à leur droits… L’impression d’avoir à gueuler, montrer les crocs, le rapport de force permanent pour faire valoir ses droits…
Dossier et procédures à rallonge, pas adaptés à la situation des personnes, comme peut l’être déclaration d’impot par exemple qui s’adapte à la situation + suspicion de fraudes des personnes Handi et de leurs proches à chaque démarche, d’une complexité folle, et toujours sur devis, complexification, on devrait ouvrir des droits, avoir un crédit, et ne pas avoir à justifier derrière puisque quand on est à 80 % on a forcément besoin d’une adaptation sur un véhicule, pourquoi refaire un dossier ? Encore un !
Accessibilité des cabinets médicaux, et des spécialistes, indiquer l’accessibilité des cabinets, priorité quand cabinets accessibles pour personnes en fauteuil, formation des professionnels de santé comme à l’université d’Angers pour les 2 e année en médecine sur la base du volontariat, devrait être obligatoire.
Besoin d’un interlocuteur unique, on y vient progressivement… Temps scolaire mais ne pas oublier le périscolaire qui n’était pas pris en charge par exemple à Agen, mais pris en charge à Angers, au bon vouloir des municipalités et de l’appétence des personnes au sujet. Ne pas oublier aussi la période des vacance scolaires, un casse tête souvent accessibilité des centres de loisir plus personnes accompagnement à budgéter
Pas concerné dans l’immédiat, mais crainte, oui.
Un combat de tous les jours, une anticipation permanente, obligé de gueuler et de menacer souvent pour faire valoir ses droits, usant à force même quand on a des prédispositions, et qu’on n’a pas de problèmes à se faire entendre face à l’autorité
difficulté vacances loisirs, en ville pour trouver appartements ou logements accessibles comme tout le monde, même remarque que pour les commerces, très très peu de logements accessibles en ville pour les loisirs, ou alors hôtels.