Étudiant, douleurs chroniques nécessitant des aides a la mobilités (principalement béquilles) pour déplacements, handicapé depuis peu
Je prend régulièrement les transports en commun d’ile de france, ce qui peut etre incroyablement épuisant et douloureux. Notemment a cause d’absence d’infrastructures tel que des ascenseurs, ou alors a des pannes constantes de ces derniers. Il est notamment impossible de savoir si un ascenseur est hors service avant d’arriver en gare. De plus, circuler sur la voie publique est devenu une vraie épreuve, je « marche » plus souvent sur la route que sur les trottoirs, ils sont souvent trop étroits ou tordus. Le manque de bancs et le mobilier urbain anti sdf rend les pauses impossible, et je retoruve souvent a devoir m’assoire a meme le sol. En bref, se déplacer reste un énorme obstacle, épuisant et douloureux.
Très flou, difficile de savoir a quoi on a accès et comment. Cela necessite des recherches très approfondies, et ces droits ne sont pas souvent suffisants.
Je viens d’envoyer mon dossier, après plusieurs mois à reunir les « preuves » et à obtenir les rendez-vous medicaux nécessaires. Mon handicap est difficile a prouver et expliquer sans raconter toute ma vie et, étant encore très jeune, je ne suis pas confiant dans l’acceptation de mon dossier. J’ai du reporter la date de passage de mon permis de conduire a cause du temps que demande ces démarches, et encore je vis dans l’un des départements où c’est le plus rapide.
On a souvent minimiser ma douleur, et on ne m’a pas prescrit les tests que je demandais, soit disant que « ça n’était pas nécessaire », et que « ça allait passer tout seul ». Résultat: je suis aujourd’hui handicapé a vie et en douleur presque constante. On m’a déjà refusé de me prescrire de la codéïne (médicament que je prend responsablement et qui n’a jamais posé problème) en me demandant si j’avais « essayer le doliprane », ceci de la part d’un soignant qui ne connaissait rien au domaine de l’orthopédie. Kinésithérapeute avec des escaliers pour accéder au cabinet, délais incroyablement lents pour avoir un rdv.
Passage du bac au troisième etage d’un lycée sans ascenseur, heureusement que j’avais mes anti douleurs. Pareil pour mon lycée en général, pas d’ascenseur et escalier en colimaçon étroit.