Je suis accompagnante d’élèves en situation de handicap. J’ai travaillé dans le domaine du handicap, du socio-et de l’enseignement.
Force de constater que de nombreux élèves en situation de handicap demeurent non accompagnés et de fait, n’ont pas accès à une scolarité digne.
Beaucoup de demandes d’aides humaines sont refusées, laissant de nombreuses familles d’élèves en situation de handicap dans le désarroi total.
Les AESH sont corvéables à merci et font office d’éducateurs, de soignants et parfois même de précepteurs alors qu’ils ne sont ni formés ni reconnus comme tels et sont méprisés par les institutions.
Beaucoup d’établissements scolaires notamment privés, n’ont pas de rampes d’accès aux salles de cours, qui sont elles-mêmes inadaptées (trop exiguësl), ergonomie inexistante et pas d’ascenseur pour se rendre dans les salles de cours aux étages.
Les droits des personnels en situation de handicap ne sont pas pris en compte notamment les RQTH et certains personnels se retrouvent à des postes inadaptés à leur handicap.
Afin de mieux accompagner les élèves en situation de handicap, les AESH demandent une formation diplômante et qualifiante, la fin des pôles inclusif académiques localisé, la fin des pôles d’appui à la scolarité, la fin du recours quasi systématique de l’accompagnement mutualisé qui ne permet pas un suivi qualitatif des élèves en situation de handicap, mais l’augmentation de l’accompagnement individuel. Enfin, les AESH, second métier de l’éducation nationale, reclament la sortie du précariat par un salaire digne basé sur un 24 h temps plein.