J’ai 56 ans. Je suis enseignante spécialisée pour le CNED. J’ai eu ce reclassement professionnel de professeur en télétravail après avoir été instit, puis professeur spécialisée pour la surdité et personnel de direction. Ma maladie pulmonaire rare évolutive est l’hypertension artérielle post-embolique chronique. Je suis contrainte d’avoir deux monte escalier chez mois et un fauteuil électrique pour mes déplacements. Chaque pas et geste effectué est une fatigue extrême. La mdph a reconnu mon handicap en 2015. Et enfin en 2023 j’ai obtenu l’invalidité après avoir été reconnue de 50 à 79% de taux de handicap.
Je reste active et j’adapte tout à mes capacité réduites. Je fait partie d’une troupe de chant ce qui est ma bulle d’oxygène. Chaque personne en situation de handicap déploie des trésors d’ingéniosité pour essayer de faire plus ou moins facilement les choses de la vie et de la société. La loi du 11 février 2005 est encore trop loin d’être appliquée et applicable partout. J’aimerai que ma voix puisse être utile et écoutée.
Je limite mes déplacements dans les transports en commun. Les bâtiments publics , lieux commerciaux, de culture et de loisirs sont parfois impossible d’accès. J’ai ma voiture heureusement pour mes déplacement car le service PAM n’est ps assez fiable.
Le handicap est souvent source de discrimination . Etant dans la fonction publique : éducation nationale j’ai eu un reclassement mais je n’ai eu qu’un seul type de poste proposé sans avoir le choix. On m’a dit que c’est tout de même bien de pouvoir continuer à travailler…
Trop long pour obtenir du matériel : entre 1 an à 1 an et demi et financé à 80 %.
Les démarches sont longues, complexes et complexifiees on devrait avoir une reconduction automatique des droits quand on est en situation d’invalidité permanente
L’éducation nationale est peu adaptative pour ses personnels en situation de handicap.
L’école fait comme elle peut avec des professionnels volontaires mais qui manquent de moyens humains et techniques. Les locaux ne sont pas adaptés.
On n’a pas beaucoup de choix de travail. On travaille là où on veut bien de vous.
Mon mari est épuisé car il travaille comme cariste et n’a aucune aide pour m’aider.
Avoir un suivi personnalisé pour tous et dans délais long.