Impliqué dans le milieu associatif sportif depuis mon enfance de part des valeurs inculquées par mon milieu familial, j’ai régulièrement coutoyé des sportifs en situation de handicap. A l’issue d’un Master en Activités physiques Adaptés cet engagement associatif est devenu un métier. Je suis conseiller technique fédéral depuis 2007 à la Ligue Auvergne-Alpes Handisport et actuellement coordonnateur de cette structure déconcentrée de la Fédération Française Handisport. Je n’ai pas la prétention de parler pour mes amis « handis » mais mes expériences, rencontres et « ancienneté » dans ce milieu me permettent de pointer quelques observations et remarques…
Trop d’exceptions et de dérogations
Une accessibilité orientée vers les handicaps visibles
Quelquefois l’accessibilité reste réglementaire et normée, en oubliant le « confort d’usage »
Manque d’accompagnement, pas de mise en place d’adaptation liées aux situations de handicap (ou non connues) par exemple permettre le vote à distance, pour ne pas avoir recours à la procuration.
Tout dépend de l’interlocuteur !
Les démarches semblent longues et fastidieuses.
Une disparité de réponses et de l’accompagnement entre les territoires.
Permettre des parcours mixte et surtout donner les moyens de les mettre en place.
Même si le modèle médico-social peut sembler désuet, le tout inclusif reste une idéologie qui ne convient pas à tout le monde.
Optimiser la formation
Permettre une pédagogie différenciée et individualisée ce qui implique du personnel supplémentaire
Prendre conscience que le programme scolaire de l’EN ne convient pas à tous les profils d’élèves, faciliter la mise en œuvre des parcours « atypiques »
Difficulté de coordonner les soins à l’école pour les enfants ayants des besoins spécifiques.
Les sujets des loisirs et transport auraient aussi pu être traités