Jeune homme autiste de 24ans et suivi en psychiatrie depuis le collège.
Habitant dans un désert medical, je dois fréquemment me déplacer à 2 heures de train pour avoir un rdv médical adapté ou/et rapidement. Que ce soit pour mon suivi psychiatrique ou d’autres problèmes somatiques.
J’aimerais que les notions de priorités dans les files d’attentes et les places assises permises par les CMI soient écrites dans la loi.
Trop souvent, nous sommes confronté à du refus ou de l’hostilité.
Les MDPH ont des critères d’évaluation inégaux, et il est très difficile de voir les responsables de la CDAPH.
Également, le site internet des MDPH n’est toujours pas développé dans tous les départements.
Je n’ai pas pu finir mon lycée du fait de mes handicaps.
Je ne peux donc pas accéder aux études supérieures et les démarches pour effectuer un équivalent du bac sont difficilement accessible.
Il n’est pas normal qu’une personne vivant grâce à l’AAH ne puisse pas se permettre de louer un logement dans une grande ville, en dehors des logements sociaux surchargés de demandes.
Il n’est pas non plus normal que les agences immobilières refusent les personnes vivant grâce à l’AAH.